Jean de Lattre de Tassigny, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds dans la même commune que Clemenceau à quelques mètres de la maison où ce dernier à vu le jour.
Jean va recevoir une excellente éducation avec des parents soucieux de ces bons résultats scolaires. 1906, marque le début de sa carrière militaire avec la préparation du concours pour intégrer l'école Navale. Il va réussir l'écrit mais ne pourra se présenter à l'oral pour des raisons de santé. En 1907, il prépare donc son entrée à St-Cyr où il sera admis. En 1911, il intègre l'école de cavalerie de Saumur.
En 1914, il part au front avec le 12e Dragons. Il est blessé une première fois le 11 août 1914 par un éclat d'obus au cours d'une reconnaissance puis une seconde fois le 14 septembre, par un coup de lance. Le 20 décembre 1915, il prend le commandement de la 11e compagnie du 93e régiment d'infanterie et ce n'est que le début de son ascension militaire. L'année suivante, il devient capitaine adjudant major soit l'adjoint au chef du bataillon.
La guerre est à peine finie qu'il est envoyé à Meknès en novembre 1921 et c'est à Fez qu'il sera victime d'une attaque de trois coups de couteaux qui lui seront portés au visage.
1926, le voilà enfin de retour en Vendée dans la maison familiale. Il se marie le 22 mars 1927 avec Simonne Calary de Lamazière (1906 - 2003) avec qui il aura son unique enfant, Bernard. Mais la naissance de son fils ne l’arrêtera pas dans sa carrière militaire.
En 1929, il est nommé Chef de Bataillon du 5e Régiment d’Infanterie à Coulommiers. Il montera en grade rapidement au point de devenir en 1939, le plus jeune des généraux de l'Armée Française.
Le 11 novembre 1942, la zone libre est envahie par les troupes allemandes. De Lattre est le seul général en activité à refuser l'ordre de ne pas combattre donné par le gouvernement de Vichy, il commande à ses troupes de s'opposer aux Allemands. Suite à quoi il sera condamné à 10 ans de prison mais ne fera que 9 mois en réussissant à s'évader le 3 septembre de la même année et se mettra aux ordres du Général de Gaulle.
La seconde guerre mondiale est finie mais pas sa carrière et c'est maintenant la guerre d'Indochine qui commence et se sera la dernière guerre pour la Maréchal qui va voir son fils tué au combat à Ninh Binh, le 30 mai 1951 et il suivra quelques mois plus tard le 11 janvier de l'année suivante d'un cancer de la hanche et surement aussi de chagrin.
J'ai trouvé cette visite guidée très intéressante et contrairement à la maison de Clemenceau se sont bien les effets personnels et les meubles que le Maréchal a connu.