Accueillie par ces deux pavillons d'entrée, j’aperçois au loin caché par d'imposants marronniers, le château de Vair. Je découvre peu à peu cet édifice aux pierres blanches et à la symétrie parfaite. Entouré par des douves, il nous rappelle ainsi l’existence d'un château-fort.
J'avance doucement vers le château quand un chaton vient m'accueillir. Je le suis et découvre ainsi l'intérieur de cette imposante demeure dans laquelle seul le rez-de-chaussée est accessible. Les étages étant occupés par les propriétaires des lieux et les tours par des chambres hôtes. Quand à la douve de droite, elle héberge magnifiquement bien une piscine des plus moderne. Je continue ma visite des lieux avec la chapelle, accolée à la tour du colombier. Ce qui m'a le plus surpris en y entrant, fut la hauteur du plafond. Cette hauteur aussi vertigineuse est due à la suppression des planchers pour pouvoir aménager une voûte en pierre de tuffeau au plafond et ainsi créer une forme octogonale à l'intérieur.
Je m'approche de l'orangerie située derrière le château, j'aperçois au travers des fenêtres deux chiens qui gardent le bâtiment dont-il ne reste plus que les vestiges. Cependant, on peut imaginer à quoi elle ressemblait autrefois. Tout d'abord on aperçoit de chaque côté des murs présents pour protéger les arbustes en caisse dehors dés l'arrivée du printemps. Non loin de l'orangerie, d'autres bâtiments à l'abandon m'appellent. Ce sont les dépendances du château. Elles comprenaient : les écuries, au nombre de trois se succédaient de part et d'autre de l'entrée monumentale. Au-dessus, se trouvaient les greniers et la chambre du cocher. Les communs et les basses-cours se trouvaient également à cet endroit mais aujourd'hui, ils ont soit disparus ou été transformés en maison.
C'est sur ces dépendances que ma découverte du château de Vair se finit. J'ai vraiment aimé visiter ce lieu qui malgré de nombreux abandons et une succession variés d'occupants a su grâce à ses nouveaux propriétaires retrouver ses lettres de noblesse. J’espère revenir dans quelques années et avoir la chance de découvrir l'orangerie et les dépendances aussi belles qu'au premier jour de leur construction.