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Au tout début du XIIe siècle, c'est un simple donjon qui permet de surveiller le fleuve, la vallée mais aussi le plateau qui l'entoure. Puis à la fin du XIIe siècle, le seigneur de Beynac construit un vaste logis accolé au donjon primitif.
Château de Beynac
Le donjon
À la mort d'Adhémar de Beynac en 1194 et sans descendant direct. Richard Cœur de Lion décide d'offrir le château à son plus fidèle compagnon, Mercadier qui n'en profitera pas très longtemps car il meurt en 1200 et le château revient dans la famille d'origine.
Zoom sur la salle des États du Périgord :
C'est certainement ici que les 4 barons du Périgord se réunissaient au XVe siècle d'où son nom : la salle des États du Périgord. Quand, il n'y avait pas de séance, elle servait de salle pour les banquets ou de salle de justice.
La salle des États du Périgord
L'oratoire
Zoom sur l'oratoire :
L'oratoire se situe dans la salle des États et fut construit à la fin du XIIIe siècle alors que les fresques que nous pouvons admirer datent du XVe siècle où l'on peut parfaitement distinguer la Cène.
Avant de rejoindre la partie Renaissance, un passage par cette pièce dans laquelle est représentée la chambre telle qu'elle aurait pu être lors des passages de Richard Cœur de Lion au château de Beynac.
La chambre de Richard Cœur de Lion
L'escalier Renaissance
Au XVIIe siècle, le château est remanié, on recherche maintenant le confort et l'élégance plus que la sécurité. C'est le début de la Renaissance et de ses influences Italiennes qu'on peut parfaitement contempler en empruntant cet escalier.
C'est aussi à la fin du XVIIe siècle que le château passe aux mains des Marquis de Beaumont qui vont peu à peu délaisser la forteresse.
Zoom sur le salon aux boiseries :
Ce salon dont les boiseries sont entièrement peintes datent du milieu du XVIIe siècle, sur le linteau de la cheminée est représentée le blason de la famille des Beynac.
Le salon aux boiseries
Mon avis :
Le château de Beynac est très intéressant car il nous plonge directement dans la vie au Moyen Âge, je regrette de ne pas avoir eu plus d'informations sur son histoire et même en cherchant de mon côté pour la rédaction de cet article, j'ai comme l'impression qu'il ne subsiste que très peu voir peut-être plus aucune archive pouvant nous la raconter.
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