Alençon

Le pays de la dentelle, ne m'a pas enthousiasmé bien au contraire. Malgré une carte fournie par l'office de tourisme mon impatience aura pris le dessus et j’abandonne à mi-chemin c'est ma découverte de la ville n'arrivant pas le moins du monde à me repérer et c'est bien la première fois que cela m'arrive. Mais ne vous inquiétez pas aujourd'hui, vous n'allez pas vous perdre.

Non loin de l'office de tourisme, la basilique Notre-Dame dont la moitié fut détruite par la foudre en 1744. La nef et le proche sont de style gothique alors que le chevet et le clocher ont été reconstruits au XVIIIe siècle. J'ai adoré la voûte du transept et l'horloge qu'on peut apercevoir depuis ce dernier.

Alençon est aussi la ville qui à vu grandir Sainte-Thérèse, on peut visiter la maison familiale. N'étant pas attirée par le personnage, je ne l'ai pas visité.

La halle aux toiles est le témoin du développement industriel de la ville grâce aux toiles de chanvre. C'est ici que les tisserands venaient vendre leurs productions.

La première pierre de la halle au blé est posée le 18 juin 1806 et n'ouvrira qu'en 1812. L'édifice subit un incendie mais est reconstruit en 1836. Une coupole métallique est installée en 1865. Au XXe siècle, elle connaît de multiples affectations : hôpital pendant la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui, c'est un espace dédié aux nouvelles technologies.

Le château des Ducs d'Alençon a bien changé depuis sa construction en 1113, lorsque Henri Ier Beauclerc, Roi d'Angleterre, duc de Normandie et troisième fils de Guillaume le Conquérant, prit Alençon et décide d'ériger un donjon. Celui-ci fut ensuite intégré à château, construit par Pierre II, comte d'Alençon de 1361 à 1404. En 1592, il est démoli sur la volonté d'Henri IV qui voyait d'un mauvais œil ces d’importantes forteresses.

Mon avis :
Comme je vous le disais au début, je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à visiter cette ville qui manque cruellement de panneaux pour se repérer et je n'ai pas eu de coup de cœur pour son patrimoine.