Château Touffou
Dominant majestueusement la vallée de la Vienne, Touffou est édifié au XIIe siècle, son donjon roman a été agrandi au XVe siècle. A la Renaissance, le château connait son apogée dans la grande lignée des châteaux de la Loire. Hélas, il ne se visite pas mais les jardins classés "Jardin Remarquable" sont accessibles et il est très agréable d'y flâner.
Chateau Touffou et sa terrase donnant sur la Vienne
Le château de Dissay fut édifié, la fin du XVe siècle par Pierre d'Amboise, évêque de Poitiers sur un édifice, plus ancien. Il a servi de résidence aux évêques de Poitiers jusqu'à la Révolution, en 1793. Il a subi de nombreux changements. Ce château étant devenu un hôtel, je n'ai pas eu la possibilité de le découvrir, il est cependant classé Monument Historique.
Château de Dissay
Le dernier château que je visite, vous en avez déjà entendu parlé, c'est le château de la Mothe Chandeniers. Rien qu'à la vue de ce dernier, je ne peux freiner mon esprit et commencer à imaginer la vie dans cette demeure.
Château de la Mothe Chandeniers
Première mention du Château au nom de la Motte-Bauçay, forteresse médiévale, possédée par la Famille de Bauçay. 1404 : Mariage entre Marie de Bauçay et Guillaume II de Chaunay, seigneur de Champdenier. Nouveau nom de Mothe Champdenier au château. 1420 : Passage du domaine dans la famille De Rochechouart par le mariage d’Anne de Chaunay et Jean de Rochechouart.
1530 : L’état du château est vétuste. Le bâtiment aurait encore conservé son aspect de forteresse médiévale. Ayant pris part à la Fronde, le marquis François II de Rochechouart-Chandenier tombe en disgrâce auprès du roi qui l’exile de la cour vers le pays du Loudun, en Anjou. Il s’installe donc en 1654 à la Mothe Chandenier, alors dans un état vétuste, et transforme le domaine en riche demeure entourée de jardins et de parcs. Il ne peut cependant pas maintenir ce train de vie et finit par abandonner le domaine à ses créanciers. Après plusieurs successions, le château est laissé à l’abandon et devient une ruine. François Hennecart, riche entrepreneur parisien, le rachète en 1809 et entreprend une campagne de restauration dans le but de remettre le château dans l’état splendide de l’époque de François de Rochechouart. Ses successeurs, le baron Edgard Lejeune et sa femme Marie Ardouin, entreprennent à leur tour vers 1870 une reconstruction massive dans le style néogothique et le mouvement romantique. 13 mars 1932 : l’incendie au Château. Un dimanche, alors que le baron Robert Lejeune vient de faire installer le chauffage central, un violent incendie se déclare et ravage les lieux.
Aujourd'hui, il est possible de pénétrer à l'intérieur du château, malgré l'incendie et les échafaudages, le faste de ce château reste intacte et pour les plus inspiré d'entre nous, l'on peut tout à fait imaginer des scènes de vie qui on pu se passer ici.
Cacher dans le parc la chapelle de château qui a été détruite puis reconstruite vers 1867 pas Mme AIMEE Alexandrine & Jacques ARDOIN dans un style gothique. Elle semble inachevée car de nombreux éléments ont disparus.
La chapelle du château
Avec du recul, je me rends compte qu'il y a beaucoup de bâtiments religieux qui sont vraiment magnifiques avec leurs peintures et je peux aussi dire que c'est un territoire vraiment particulier car tout ce que j'ai découvert pendant mes quelques jours, je ne l'avais encore jamais vu dans les départements que j'ai déjà eu la chance de sillonner.